Installation


D.C.
OUI, 2011

"Go Let Gost", enseigne lumineuse, 60 x 120 cm, 2011


"Death Valley", Série de 38 cartes postales, Paillettes sur Polyphane, 9 x 13 cm, 2011

"Top Less", Série de 7 peintures, Huile sur papier Velleda, 50 x 80 cm






"Me in Paradise (Me in Miami)", Huile sur papier hologramme,50 x 70 cm, 2011


"Grenoble", En partenariat avec Elise Grognet, cartes postales, 9 x 15 cm, 2011



"Dream Catcher", Chaînettes, dimensions variables, 2011


"Essence", Paillettes, dimensions variables, 2011

 

"Flight Car", Paillettes, Polyphane, Contreplaqué et Aluminium larmé, 120 x 165 x 90 cm, 2011

"Camouflage", Paillettes sur Polyphane, 120 x 185 cm, 2011
 

Arizona Dream
Côté Jardin, 2011


"Dream Catcher", Chaînettes, dimensions variables, 2011



"Me in Paradise (Me in Phoenix)", Huile sur papier hologramme, 50 x 70 cm, 2011


"Essence", Paillettes, dimensions variables, 2011

"Sunset", Huile sur papier Métal, Contreplaqué, 40 x 40 cm, 2011


"Skins", Paillettes sur papier Polyphane, 30 x 120 cm, 2011




I used to be Mecano in DW
Veranda, 2010





"Magic Bujitos" (en partenariat avec Clôde Coulpier), Patafix, strass, dimensions variables, 2010






"Carroussel", série de 6 photographies, 12 x 12 cm, 2010
"Everything", Caisse à outils, dimensions variables, 2010


"Graveyard", papier et Borax, dimensions variables, 2010

"Party 3", Huile sur Velleda, 90 x 130 cm, 2010

"Essence", paillettes, dimensions variables, 2010


"Astrolights", papier Chromolux, leds, équerres



"Mire", Paillettes sur papier Polyphane





Presents
Papiers cadeaux, projecteur-diapositives, peinture, 2008



 


     "Le sol est jonché de papiers-cadeaux utilisés, froissés par des mains pressées de découvrir ce qui se cache sous la brillance… Une salle où résonne le bruit du papier que l’on récupère au pied du sapin après l’ouverture des cadeaux de Noël. Avec Presents, on se retrouve dans cet entre-deux insaisissable qui suit ce moment, entre félicité et insatiabilité. Le moment de l’après Noël, ce moment où quelque chose vient juste de se dérouler : la fête est fini on le sait, ces coquilles vides sont là pour nous le rappeler. Des coquilles vides oui, mais des coquilles de nacre que l’on aime manipuler amoureusement lors de la préparation des paquets. Le papier-cadeau, une éphémère satisfaction : comme une  belle robe ou une somptueuse parure qui aime voiler un trésor caché, le papier est là pour séduire, susciter la curiosité de l’autre…  

     La question du temps est bien présente dans le travail de Fanette Muxart: du temps passé à emballer avec soin des objets dans du papier, comme le temps qu’elle passe pour nombre de ses minutieuses confections. Du temps à se perdre sur Internet aussi, d’image en image, à la recherche de sujets de séduction comme elle les nomme pour les brillanter.

     Brillanter est la dernière étape de fabrication du diamant qui consiste à le tailler à facettes et lui donner son aspect définitif."
Elise Grognet (2008)










 

Le Parterre de Papier-Cadeaux Sans que le Plafond soit Jaloux

Installation en collaboration avec Berthine Gerbet, 2007


       « (…) il suffisait de trouver. Ma seule pépite 9 carats s’effritait à l’usure; Même le papier de verre n’y faisait rien à l’affaire. Sans fermer. Jamais. La poussière envahissait le terrier, les moutons s’y trouvaient enfermés, piégés. Il suffisait de lever le nez et le reste suivait. Un reste de lumière. Les minettes ne sont jamais très loin. C’était pas la peine d’y rester des heures. C’était pas la peine non plus de tourner en rond. A 3 heures moins 5, le faisceau spatial avait déjà balayé le plancher, seule la poudre aux yeux s’était planquée. Tous ceux qui tentaient de s’agripper finissaient par mordre à l’hameçon. Il suffisait de donner à choir. Forcément, face à ce combat de taille, il suffisait d’échafauder. Non pas des strates à gemmes, mais des strass tout de même. Il suffisait de(ux)… »

extrait de Aux vues d’un troisième œil à la complainte fautive, page 117, Laure Carizière,  
éditions « Les Riquettes De(l)ux »   
 





"Lost", Vidéo projetée en boucle


"Mine Dort", Matériaux divers, briquettes de charbon, hameçons, parquet


"Sand Paper", Extrait d'une série de 12 dessins, Sable sur papier Polyphane, 20 x 20 cm
"Moutons de Poussière", Peau de mouton et aiguilles, Dimensions variables (1-2 cm)

"Leurres", Crayons de couleurs sur papier, extrait d'une série de 25, 21 x 29,7 cm



 Without any Voice   Roses montées brodées sur microphone, ampli, Performance, 2006    
   
L.V.
2005
 
            " L.V. sera le titre de son installation. Elle se positionne ici comme une enfant gâtée ne voulant voir la réalité en face. Une personne qui aimerait être ailleurs sans pour autant s’en donner les moyens. La seule solution est de se créer un autre part, ici.
            L.V. se présente comme un espace de souvenirs inventés. En entrant dans la pièce, ce qui frappe en premier lieu c’est une musique. Celle d’Elvis Presley chantant "Viva Las Vegas". Titre compressé en très basse résolution rendant la musique triste et silencieuse, dénuée de paillettes. Qu’à cela ne tienne, les paillettes sont épinglées sur une plaque de polystyrène, écrivant un "Las Vegas" d’un charisme très relatif. Il y a aussi cette limousine, ce cœur, et cette machine à sous brodés avec du fil à paillettes et perdus au milieu de feuilles de grand format noires et blanches. Des icônes évanescentes. Rien de moins, mais surtout rien de plus.
            Dans un coin de la pièce, un frigo. Qu’elle aurait tant voulu américain. Hélas, c’est un "Beko" acheté à La Redoute pour son prix défiant toutes concurrences. Sur ce dernier fourmillent des dizaines de magnets à l’effigie des plus prestigieux casinos de Las Vegas, ainsi que des photos prisent à côté d’une ferrari. Lunettes de soleil, gants de conduite et veste en cuir. Départ hypothétique d’une traversée du désert rêvé.
            On l’aura compris, Fanette Muxart  manipule les images de Las Vegas issues de la conscience commune comme un échappatoire. Elle accumule des signes vécus par tous en tant qu’expérience iconographique, comme si elle avait peur d’oublier ce qu’il ne s’est jamais passé.
            Sur le Beko, encore une fois hélas car "made in Sweden", des bibelots fait mains scintillent mollement grâce à des leds. Les étiquettes comportant les prix sont encore collés, comme s’ils faisaient partie de l’objet. 5 dollars.
            Les deux diamants apposés au mur, grossis 200 fois et peints à l’huile sur du carton, ne doivent pas valoir beaucoup plus cher.
            Fanette Muxart nous offre, à l’image d’une Sylvie Fleurie bon marché, un espace dés-enchanté au glamour d’un "Tatoupacher". On est encore loin de Las Vegas. On est toujours à La Viscose. Tout cela pourrait paraître triste, morose et défaitiste. Pourtant on retiendra le glissement statique entre rêves et souvenirs, la beauté de cet acharnement, cette envie de "glitter world" à moindre coût. L.V. est une comédie musicale sans danseurs ni paroles, où le dénouement heureux est perpétuellement à espérer."
Marie Jenlain, estrait de Easy Rideuse, 2005
   
"Paillettes", paillettes sur polystyrène, 50 x 50 cm, 2005





"Diamond", Huile sur carton, 50 x 50 cm, 2005
"Postcards", n°1, huile sur carton Bristol, 10 x 15 cm, 2005

"Sur son 31", n°1, roses montées brodées sur tee-shirt, 2005


"Strass", n°3, broderie sur papier Chromolux, 42 x 59,4 cm, 2005



"Souvenirs", série de boîtes lumineuses, leds, papier Chromolux, dimensions variables (1-6 cm), 2005
"Ready to go", série de 7 photographies argentiques, 10 x 15 cm, 2005